Quelle leçon les pouvoirs publics vont-ils bien pouvoir tirer de la dévastation que viennent de subir les Caraïbes, et de celles à venir. En fait, les pouvoirs publics sont, à quelques exceptions près les politiques, et comme vous le savez avec eux il faut se méfier. En fait ce que je redoute c’est que les habitants reçoivent une aide juste pour reconstruire les bicoques en tôle ondulée qui viennent de s’envoler, et quelques fois avec eux dedans et qui s’envoleront donc encore la prochaine fois.
Si on prend les choses rationnellement, il me semble qu’il y a trois aspects, d’abord la prévention, ensuite l’anticipation et enfin le rétablissement.
La prévention est quasiment inexistante puisqu’il n’y a aucune norme de construction ou d’infrastructure appliquée pour de tels cas. Qui plus est, nous savons très bien la complaisance avec laquelle lesdits pouvoirs publics autorisent des constructions. De plus, il n’y a pas que les habitations qui sont concernées, mais aussi les réseaux, électricité, eau, téléphone y compris internet ainsi que la présence, et en l’occurrence l’absence, de zones sécurisées.
L’anticipation, c’est-à-dire le temps d’avance que l’on se donne pour diminuer l’impact de l’évènement par sa prévision est, jusqu’à maintenant, essentiellement basée sur la météo et consiste surtout à déplacer la population.
Quand au rétablissement c’est, aussi, un domaine consternant puisque je crois qu’il n’existe même plus de plans ORSEC ou similaires, et les réponses relèvent plutôt de bouts de ficelles ou de mesures complètement inadaptées comme les interdictions diverses, y compris de circuler, qui pleuvent dans ces cas-là.
D’ailleurs, je viens de voir dans Acteurs Publics du 13 septembre la « Nomination d’un délégué interministériel pour la reconstruction de Saint-Martin et Saint-Barthélémy » preuve s’il en est que non seulement rien n’était prévu, mais que l’on reste dans le domaine archi-dépassé de la technocratie.
Déjà on peut voir qu’il y a une leçon qui n’a pas été tirée, c’est le fait que les politiques continuent à être les passagers clandestins de l’aide et font à eux seuls l’information bien avant le contenu de l’assistance. Peut-être même servent-ils à masquer ces contenus. De là à dire que les politiques utilisent les circonstances et le malheur des victimes pour se propulser sur le devant de la scène, il n’y a qu’un pas que je franchis sans difficulté tant est honteuse la compassion hypocrite dont ces gens-là font preuve.
Je crois que l’on est dans un des domaines favoris de la technocratie, à savoir les effets de pointes. Par exemple, aujourd’hui j’ai déjeuné dans un relais sur l’autoroute de Bordeaux et j’ai attendu trois quarts d’heure pour être servi tant il y avait de monde. Cependant, quand j’ai eu fini de déjeuner, il n’y avait plus personne faisant la queue, et si j’étais arrivé à cette heure-là je n’aurais eu aucun temps d’attente.
Et nous voyons donc une des lois fondamentale de la technocratie qui est de ne jamais dimensionner quoi que ce soit sur le maximum d’utilisateurs ou d’utilisation mais seulement sur une moyenne, voire sur le minimum. Les pics sont alors censés durer peu de temps et amener les gens à adapter leur comportement en conséquence. Seulement, on a ainsi un nombre incalculable d’heures perdues dans les embouteillages, dans la queue à l’hôpital, aux guichets …et de nombreuses victimes.
Il y a cependant des cas où le dimensionnement est sur la pointe, par exemple l’électricité. En effet, aujourd’hui personne n’accepterait que le courant disparaisse 12h/jour de novembre à mars à cause de la trop forte demande. On voit donc bien que quand c’est nécessaire, ils savent faire alors pourquoi pas contre les ouragans. Vous n’y croyez pas, euh… moi non plus.
Si on prend les choses rationnellement, il me semble qu’il y a trois aspects, d’abord la prévention, ensuite l’anticipation et enfin le rétablissement.
La prévention est quasiment inexistante puisqu’il n’y a aucune norme de construction ou d’infrastructure appliquée pour de tels cas. Qui plus est, nous savons très bien la complaisance avec laquelle lesdits pouvoirs publics autorisent des constructions. De plus, il n’y a pas que les habitations qui sont concernées, mais aussi les réseaux, électricité, eau, téléphone y compris internet ainsi que la présence, et en l’occurrence l’absence, de zones sécurisées.
L’anticipation, c’est-à-dire le temps d’avance que l’on se donne pour diminuer l’impact de l’évènement par sa prévision est, jusqu’à maintenant, essentiellement basée sur la météo et consiste surtout à déplacer la population.
Quand au rétablissement c’est, aussi, un domaine consternant puisque je crois qu’il n’existe même plus de plans ORSEC ou similaires, et les réponses relèvent plutôt de bouts de ficelles ou de mesures complètement inadaptées comme les interdictions diverses, y compris de circuler, qui pleuvent dans ces cas-là.
D’ailleurs, je viens de voir dans Acteurs Publics du 13 septembre la « Nomination d’un délégué interministériel pour la reconstruction de Saint-Martin et Saint-Barthélémy » preuve s’il en est que non seulement rien n’était prévu, mais que l’on reste dans le domaine archi-dépassé de la technocratie.
Déjà on peut voir qu’il y a une leçon qui n’a pas été tirée, c’est le fait que les politiques continuent à être les passagers clandestins de l’aide et font à eux seuls l’information bien avant le contenu de l’assistance. Peut-être même servent-ils à masquer ces contenus. De là à dire que les politiques utilisent les circonstances et le malheur des victimes pour se propulser sur le devant de la scène, il n’y a qu’un pas que je franchis sans difficulté tant est honteuse la compassion hypocrite dont ces gens-là font preuve.
Je crois que l’on est dans un des domaines favoris de la technocratie, à savoir les effets de pointes. Par exemple, aujourd’hui j’ai déjeuné dans un relais sur l’autoroute de Bordeaux et j’ai attendu trois quarts d’heure pour être servi tant il y avait de monde. Cependant, quand j’ai eu fini de déjeuner, il n’y avait plus personne faisant la queue, et si j’étais arrivé à cette heure-là je n’aurais eu aucun temps d’attente.
Et nous voyons donc une des lois fondamentale de la technocratie qui est de ne jamais dimensionner quoi que ce soit sur le maximum d’utilisateurs ou d’utilisation mais seulement sur une moyenne, voire sur le minimum. Les pics sont alors censés durer peu de temps et amener les gens à adapter leur comportement en conséquence. Seulement, on a ainsi un nombre incalculable d’heures perdues dans les embouteillages, dans la queue à l’hôpital, aux guichets …et de nombreuses victimes.
Il y a cependant des cas où le dimensionnement est sur la pointe, par exemple l’électricité. En effet, aujourd’hui personne n’accepterait que le courant disparaisse 12h/jour de novembre à mars à cause de la trop forte demande. On voit donc bien que quand c’est nécessaire, ils savent faire alors pourquoi pas contre les ouragans. Vous n’y croyez pas, euh… moi non plus.
Michel Costadau
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