En ce moment les sujets ne manquent pas. Et donc, après le glypho et l’indépendance des peuples et avant les paradis fiscaux, on a le harcèlement sexuel. Sujet un peu délicat c’est sûr. Et d’ailleurs pourquoi délicat. Eh bien parce qu’il concerne des déviations de comportements sexuels, eux-mêmes assez naturels s’il en est.
Je me souviens d’un documentaire, donc quelque chose d’assez récent, qui montrait un village papou qui venait d’enlever trois femmes dans la vallée d’en face et qui attendait une éventuelle riposte de leur part. Le village agresseur manquait de femmes et chacune avait été donnée à un nouveau mari. Même si vous ne me croyez pas, les femmes enlevées ne manifestaient aucune révolte, l’idée étant que ça ne changeait pas grand-chose pour elles.
Bien sûr, depuis les Papous pas mal de choses ont évolué chez nous et il n’y a plus beaucoup d’enlèvement de femmes, bien qu’il en reste de solides traditions dont la plus connue est le franchissement du pas de la porte dans les bras de l’époux. Je ne sais pas pourquoi il fallait enlever sa femme, mais ça ressemble à une conquête, ce qui peut expliquer le statut de dépendance de l’épouse et à fortiori des épouses.
Cependant, la dépendance est une notion domestique et n’explique pas le harcèlement sexuel, centre de l’attention médiatique actuelle. Ces actes peuvent relever de deux causes : soit une forte pression instantanée de la libido masculine, soit un pouvoir discrétionnaire, c’est-à-dire sans limite de certains hommes. J’opte sans hésiter pour la seconde raison, car expliquer les gestes déplacés, voire le viol, par un irrépressible besoin, relève de la plus grande hypocrisie, qui est celle que nous ont assénée les psychanalystes et qui excuse tous les excès. Je ne vous fais pas non plus l’affront d’évoquer la séduction que mettraient en œuvre les femmes. Non, sans détour, c’est l’absence de retenue et de limite des hommes qui est en cause. Certains hommes se croient tout permis, que ce soit par l’argent, par la violence, par l’idéologie ou par les sentiments et, hélas, ils ont raison car dans notre société en décomposition, rien ni personne ne peut ni ne veut les arrêter.
Du coup, il faut se rendre à l’évidence, la condition féminine a fortement régressé depuis 50 ans. Je ne parle pas seulement de la femme objet, du développement de la pornographie, des mœurs libres ou des sectes, mais surtout de ce manque de considération dans lequel ont été amenées les femmes, en grande partie à cause de ce concept aberrant de l’égalité des sexes. Avant les femmes étaient différentes, maintenant elles sont inférieures. Avant elles étaient sanctuarisées, maintenant elles sont banalisées. Dans cette situation, les hommes se sont forgé un mode de fonctionnement tout à fait plaisant qui comprend un ensemble de comportements typiques comme l’inertie, le raisonnement, le chantage, les enfants, le rapport de force, l’usure….et le harcèlement sexuel. Bien sûr ce sont les riches qui ont montré le mauvais exemple, mais cela concerne maintenant presque tout le monde.
Alors y a-t-il moyen de remédier à ça ? Et bien euh non, c’est comme ça. Jusqu’à présent les femmes avaient peur de se promener seules la nuit, eh bien maintenant c’est même le jour, au bureau, dans le bus, chez des amis et chez soi. Certes cela ne concerne pas toutes les femmes ni tous les hommes, mais c’est l’état des lieux.
En fait le problème est beaucoup plus global. Car il ne faut pas oublier que l’excès de pouvoir des hommes ne concerne pas que les femmes, mais aussi tout le monde, hommes, femmes, enfants, biens matériels y compris la nature.
Je veux dire que seule une vision globale permet des analyses pertinentes, et ce n’est pas le cas des médias qui ne voient jamais qu’un seul aspect des situations et nous le démontrent encore une fois.
Je me souviens d’un documentaire, donc quelque chose d’assez récent, qui montrait un village papou qui venait d’enlever trois femmes dans la vallée d’en face et qui attendait une éventuelle riposte de leur part. Le village agresseur manquait de femmes et chacune avait été donnée à un nouveau mari. Même si vous ne me croyez pas, les femmes enlevées ne manifestaient aucune révolte, l’idée étant que ça ne changeait pas grand-chose pour elles.
Bien sûr, depuis les Papous pas mal de choses ont évolué chez nous et il n’y a plus beaucoup d’enlèvement de femmes, bien qu’il en reste de solides traditions dont la plus connue est le franchissement du pas de la porte dans les bras de l’époux. Je ne sais pas pourquoi il fallait enlever sa femme, mais ça ressemble à une conquête, ce qui peut expliquer le statut de dépendance de l’épouse et à fortiori des épouses.
Cependant, la dépendance est une notion domestique et n’explique pas le harcèlement sexuel, centre de l’attention médiatique actuelle. Ces actes peuvent relever de deux causes : soit une forte pression instantanée de la libido masculine, soit un pouvoir discrétionnaire, c’est-à-dire sans limite de certains hommes. J’opte sans hésiter pour la seconde raison, car expliquer les gestes déplacés, voire le viol, par un irrépressible besoin, relève de la plus grande hypocrisie, qui est celle que nous ont assénée les psychanalystes et qui excuse tous les excès. Je ne vous fais pas non plus l’affront d’évoquer la séduction que mettraient en œuvre les femmes. Non, sans détour, c’est l’absence de retenue et de limite des hommes qui est en cause. Certains hommes se croient tout permis, que ce soit par l’argent, par la violence, par l’idéologie ou par les sentiments et, hélas, ils ont raison car dans notre société en décomposition, rien ni personne ne peut ni ne veut les arrêter.
Du coup, il faut se rendre à l’évidence, la condition féminine a fortement régressé depuis 50 ans. Je ne parle pas seulement de la femme objet, du développement de la pornographie, des mœurs libres ou des sectes, mais surtout de ce manque de considération dans lequel ont été amenées les femmes, en grande partie à cause de ce concept aberrant de l’égalité des sexes. Avant les femmes étaient différentes, maintenant elles sont inférieures. Avant elles étaient sanctuarisées, maintenant elles sont banalisées. Dans cette situation, les hommes se sont forgé un mode de fonctionnement tout à fait plaisant qui comprend un ensemble de comportements typiques comme l’inertie, le raisonnement, le chantage, les enfants, le rapport de force, l’usure….et le harcèlement sexuel. Bien sûr ce sont les riches qui ont montré le mauvais exemple, mais cela concerne maintenant presque tout le monde.
Alors y a-t-il moyen de remédier à ça ? Et bien euh non, c’est comme ça. Jusqu’à présent les femmes avaient peur de se promener seules la nuit, eh bien maintenant c’est même le jour, au bureau, dans le bus, chez des amis et chez soi. Certes cela ne concerne pas toutes les femmes ni tous les hommes, mais c’est l’état des lieux.
En fait le problème est beaucoup plus global. Car il ne faut pas oublier que l’excès de pouvoir des hommes ne concerne pas que les femmes, mais aussi tout le monde, hommes, femmes, enfants, biens matériels y compris la nature.
Je veux dire que seule une vision globale permet des analyses pertinentes, et ce n’est pas le cas des médias qui ne voient jamais qu’un seul aspect des situations et nous le démontrent encore une fois.
Michel Costadau
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