Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire de paradis fiscal. Comme si le monde entier n’était pas déjà le paradis des financiers. Tous ça est une blague de mauvais goût. Non, la seule chose à dire c’est que nous hébergeons avec des attentions de cocotte, des zones dédiées à la fraude, que l’on appelle honteusement des pays et même des Etats. Je ne vous parle pas des îles Marshall dont personne ne sait trop où elles sont, non je vous parle de Malte, du Luxembourg, de Man, de Monaco, du Lichtenstein, de l’Andorre, de Guernesey. Rien que des trucs de chez nous, bien au chaud sous la couette des champions de la démocratie, des héros des droits de l’homme, des donneurs de leçons au monde entier.
Et bien sûr il y a plusieurs types de paradis selon ce que vous voulez cacher. Il y a ceux pour planquer de l’argent plus ou moins propre, ceux pour ne pas payer d’impôts, ceux pour faire des sociétés écrans, ceux pour n’être pas recherchés par la police, et quelques autres. Il y a aussi tous les spécialistes capables de vous donner tous les conseils dont vous auriez besoin. Ceux-là sont non seulement au courant de toutes les combines possibles, mais ils en créent, ils en inventent tous les jours, de façon à ce que, quand une vague tentative hypocrite de normalisation se fait jour, la parade soit déjà en place, afin que les pseudo-opérations de dénonciations n’enfoncent que des portes ouvertes, les bonnes portes restant closes.
En ayant dit ça est-ce qu’on a tout dit : hélas non, car quand on met clairement sur sur le tapis ces dysfonctionnements, il y a un certain nombre de discours politiques que l’on ne comprend plus. Par exemple, les efforts que doivent faire les salariés pour attirer chez nous l’argent des investisseurs ne sont compréhensibles que si les bénéfices qu’il produit restent aussi chez nous avec l’impôt correspondant. Parce que si, au contraire, les bénéfices s’en vont dans les paradis, le cercle vicieux des dégradations des condition de travail ne se justifie plus. C’est de l’exploitation pure et dure comme au bon vieux temps.
La réalité c’est que la fraude est la règle du jeu. Ceux qui sont respectueux du droit et de la justice, comme nous, sont les dindons de la farce. Ils n’ont rien compris. Ca veut dire nous n’avons rien compris, les autres oui, parce que la fraude est encouragée de tous les côtés.
Est-ce que les entreprises fraudent : oui toutes. Est-ce que les institutions religieuses fraudent : oui toutes. Est-ce que les riches fraudent : oui tous. Est-ce que les banques fraudent : oui toutes. Est- ce que les administrations, les ministères, les collectivités fraudent : oui tous et toutes. Est-ce que les pauvres fraudent : ben non, avec quoi voulez-vous qu’ils fraudent.
Je suis sûr que vous avez compris.
Et bien sûr il y a plusieurs types de paradis selon ce que vous voulez cacher. Il y a ceux pour planquer de l’argent plus ou moins propre, ceux pour ne pas payer d’impôts, ceux pour faire des sociétés écrans, ceux pour n’être pas recherchés par la police, et quelques autres. Il y a aussi tous les spécialistes capables de vous donner tous les conseils dont vous auriez besoin. Ceux-là sont non seulement au courant de toutes les combines possibles, mais ils en créent, ils en inventent tous les jours, de façon à ce que, quand une vague tentative hypocrite de normalisation se fait jour, la parade soit déjà en place, afin que les pseudo-opérations de dénonciations n’enfoncent que des portes ouvertes, les bonnes portes restant closes.
En ayant dit ça est-ce qu’on a tout dit : hélas non, car quand on met clairement sur sur le tapis ces dysfonctionnements, il y a un certain nombre de discours politiques que l’on ne comprend plus. Par exemple, les efforts que doivent faire les salariés pour attirer chez nous l’argent des investisseurs ne sont compréhensibles que si les bénéfices qu’il produit restent aussi chez nous avec l’impôt correspondant. Parce que si, au contraire, les bénéfices s’en vont dans les paradis, le cercle vicieux des dégradations des condition de travail ne se justifie plus. C’est de l’exploitation pure et dure comme au bon vieux temps.
La réalité c’est que la fraude est la règle du jeu. Ceux qui sont respectueux du droit et de la justice, comme nous, sont les dindons de la farce. Ils n’ont rien compris. Ca veut dire nous n’avons rien compris, les autres oui, parce que la fraude est encouragée de tous les côtés.
Est-ce que les entreprises fraudent : oui toutes. Est-ce que les institutions religieuses fraudent : oui toutes. Est-ce que les riches fraudent : oui tous. Est-ce que les banques fraudent : oui toutes. Est- ce que les administrations, les ministères, les collectivités fraudent : oui tous et toutes. Est-ce que les pauvres fraudent : ben non, avec quoi voulez-vous qu’ils fraudent.
Je suis sûr que vous avez compris.
Michel Costadau
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