Je suis certain, même si vous ne le dites pas, que vous vous posez des questions, que vous avez des interrogations qui traînent comme ça dans vos têtes. Et vous avez raison. Je vais juste contribuer en vous donnant quelques unes des questions que je me pose moi aussi, auxquelles je n’ai pas la réponse et qui n’en ont d’ailleurs peut-être pas. C’est du vrac. Y a pas d’ordre.
Q1 : depuis l’origine de l’humanité, combien est-il né d’êtres humains et combien sont morts. Ce nombre de morts est-il supérieur ou inférieur à la population actuelle. En gros, est-ce que nous avons une parenté de plusieurs milliards ou dizaines de milliards de prédécesseurs qui sont déjà passés sur terre ou au contraire sommes nous le gros de la troupe ?
Q2 : homme et femme sont les versions sexuées de l’espèce humaine, rien de compliqué. La question c’est : est-ce que la connaissance et la maîtrise actuelle des moyens de procréation n’auraient pas tendance à faire que se profile une évolution distincte homme et femme, qui deviendraient alors deux espèces et non plus la même. Les femmes ne produisant plus alors que des femmes. La question se pose aussi de savoir si les mécanismes de reproduction sexués sont une bonne évolution de la vie ou une voie de garage ?
Q3 : l’univers semble avoir deux extrémités qui ne sont pas de même nature, d’une part une origine il y a longtemps par une espèce de naissance explosive, et d’autre part un gigantesque volume actuel dont on ne connaît pas très bien la limite. Du côté de l’origine, la question pourrait être : y a-t-il un avant ce point de départ. Pour ça j’ai un semblant de réponse qui est qu’il n’y rien avant parce que le temps qui nous sépare de cette origine est, en fait infini, c’est-à-dire qu’on peut s’en rapprocher autant qu’on veut mais on n’y est pas encore, comme si le temps s’allongeait plus on s’en rapprochait. C’est une image bien sûr, mais en gros l’origine en question est très très très loin. Et puis c’est du passé et même si la compréhension de l’avant aide à comprendre l’après, ça ne changera pas la situation actuelle. Par contre, pour l’autre extrémité c’est plus embêtant et se pose la question de l’au-delà, pas le religieux mais le spatial. Les théoriciens nous disent que l’univers construit son propre espace pour dire que l’univers occupe toujours tout l’espace existant. Mais quand même la limite en question est liée au temps, c’est-à-dire que l’âge et la distance sont une seule grandeur. Je ne suis pas tout à fait convaincu et je me demande quand même s’il n’y a pas une frontière.
Q4 : même isolés, les humains ont eu une évolution similaire. Par exemple le langage et l’écriture sont nés à plusieurs endroits en même temps et ont donc donné des langues et des écritures différentes. De même la phase médiévale avec seigneurs de la guerre, châteaux forts et servage a eu lieu un peu partout. Et ces diverses émergences se sont fécondées les unes les autres. Or maintenant nous n’avons plus qu’une seule civilisation écrasante et dominante sur terre, certes avec des survivances archaïques à pas mal d’endroits, mais qui sautent beaucoup d’étapes d’évolution que nous nous avons connues. Alors je me demande si cette unicité, cette réduction, ne comporte pas une tendance à le stérilisation par manque de diversité.
Q5 : il y a une situation paradoxale avec le vivant, parce que d’une part la durée de vie de chaque individu est assez courte, mais par le mécanisme de la reproduction notre espèce a une sorte de continuation qui pourrait durer longtemps. Comme une tendance à l’éternité. Par contre, notre planète et même l’univers, eux, ne sont pas vivants, il sont uniques avec un destin qu’on ne connaît pas trop mais qui ne comprend aucun mécanisme de reproduction. La question c’est pourquoi cherche-t-on de la vie, c’est-à-dire d’autres vies, dans l’univers. Euh pas moi, mais il y en a qui s’intéressent à ça. Alors ils cherchent de l’eau ou des protéines. Ma question c’est, chercher une vie assez semblable à la nôtre me paraît enfantin, parce que ce n’est pas les protéines qui nous caractérisent mais la notion d’éternité, ou plutôt de temps long, que je viens d’évoquer. Est-ce qu’il y a d’autres choses qui se reproduisent elles-mêmes dans l’univers, ça c’est une question.
Bon tout ça en va pas vous empêcher de dormir. A suivre.
Q1 : depuis l’origine de l’humanité, combien est-il né d’êtres humains et combien sont morts. Ce nombre de morts est-il supérieur ou inférieur à la population actuelle. En gros, est-ce que nous avons une parenté de plusieurs milliards ou dizaines de milliards de prédécesseurs qui sont déjà passés sur terre ou au contraire sommes nous le gros de la troupe ?
Q2 : homme et femme sont les versions sexuées de l’espèce humaine, rien de compliqué. La question c’est : est-ce que la connaissance et la maîtrise actuelle des moyens de procréation n’auraient pas tendance à faire que se profile une évolution distincte homme et femme, qui deviendraient alors deux espèces et non plus la même. Les femmes ne produisant plus alors que des femmes. La question se pose aussi de savoir si les mécanismes de reproduction sexués sont une bonne évolution de la vie ou une voie de garage ?
Q3 : l’univers semble avoir deux extrémités qui ne sont pas de même nature, d’une part une origine il y a longtemps par une espèce de naissance explosive, et d’autre part un gigantesque volume actuel dont on ne connaît pas très bien la limite. Du côté de l’origine, la question pourrait être : y a-t-il un avant ce point de départ. Pour ça j’ai un semblant de réponse qui est qu’il n’y rien avant parce que le temps qui nous sépare de cette origine est, en fait infini, c’est-à-dire qu’on peut s’en rapprocher autant qu’on veut mais on n’y est pas encore, comme si le temps s’allongeait plus on s’en rapprochait. C’est une image bien sûr, mais en gros l’origine en question est très très très loin. Et puis c’est du passé et même si la compréhension de l’avant aide à comprendre l’après, ça ne changera pas la situation actuelle. Par contre, pour l’autre extrémité c’est plus embêtant et se pose la question de l’au-delà, pas le religieux mais le spatial. Les théoriciens nous disent que l’univers construit son propre espace pour dire que l’univers occupe toujours tout l’espace existant. Mais quand même la limite en question est liée au temps, c’est-à-dire que l’âge et la distance sont une seule grandeur. Je ne suis pas tout à fait convaincu et je me demande quand même s’il n’y a pas une frontière.
Q4 : même isolés, les humains ont eu une évolution similaire. Par exemple le langage et l’écriture sont nés à plusieurs endroits en même temps et ont donc donné des langues et des écritures différentes. De même la phase médiévale avec seigneurs de la guerre, châteaux forts et servage a eu lieu un peu partout. Et ces diverses émergences se sont fécondées les unes les autres. Or maintenant nous n’avons plus qu’une seule civilisation écrasante et dominante sur terre, certes avec des survivances archaïques à pas mal d’endroits, mais qui sautent beaucoup d’étapes d’évolution que nous nous avons connues. Alors je me demande si cette unicité, cette réduction, ne comporte pas une tendance à le stérilisation par manque de diversité.
Q5 : il y a une situation paradoxale avec le vivant, parce que d’une part la durée de vie de chaque individu est assez courte, mais par le mécanisme de la reproduction notre espèce a une sorte de continuation qui pourrait durer longtemps. Comme une tendance à l’éternité. Par contre, notre planète et même l’univers, eux, ne sont pas vivants, il sont uniques avec un destin qu’on ne connaît pas trop mais qui ne comprend aucun mécanisme de reproduction. La question c’est pourquoi cherche-t-on de la vie, c’est-à-dire d’autres vies, dans l’univers. Euh pas moi, mais il y en a qui s’intéressent à ça. Alors ils cherchent de l’eau ou des protéines. Ma question c’est, chercher une vie assez semblable à la nôtre me paraît enfantin, parce que ce n’est pas les protéines qui nous caractérisent mais la notion d’éternité, ou plutôt de temps long, que je viens d’évoquer. Est-ce qu’il y a d’autres choses qui se reproduisent elles-mêmes dans l’univers, ça c’est une question.
Bon tout ça en va pas vous empêcher de dormir. A suivre.
Michel Costadau
Comments are closed.