Allez, fini les rêveries ; on revient dans le dur, c’est-à-dire la politique, pour faire un petit balayage des 20 pays de la zone euro. C’est pas reluisant du tout. Je vois quand même six démocraties : Allemagne, Belgique, Grèce, Irlande, Italie, Portugal, mais trois pays voyous : Chypre, Luxembourg, Malte, un Etat religieux : Vatican, quatre Etats fascisants : Espagne, France, Lettonie, Lituanie et six pays populistes : Autriche, Estonie, Finlande, Pays-Bas, Slovaquie, Slovénie.
Je suis sûr que vous êtes d’accord avec moi, mais je vais quand même vous donner quelques éléments.
Quand je parle de démocraties je veux dire des pays où le parlement a le pouvoir, ou tout au moins compte beaucoup. Les bons exemples en ce moment sont évidemment Allemagne, Italie et Portugal. Parce que, ce que les médias nous décrivent comme blocages et impuissance sont seulement les nécessaires discussions entre représentants des diverses sensibilités de la population. Eh oui la population est partagée. Elle à le droit d’être représentée dans sa diversité et tous les mécanismes pour masquer cette réalité sont du domaine du fascisme. Cqfd. Certains ont des préventions à l’égard de la Grèce au prétexte qu’elle pactiserait trop avec le système. Ce n’est vraiment pas sérieux car tous les pays d’Europe non seulement pactisent, mais ont tous ce que j’appelle la religion du PIB. On y reviendra.
Pour les Etats voyous, y a pas photo. Soit pour le blanchiment, soit pour les mafias, soit pour la corruption, ou pour les trois mon général, ce sont de tristes Etats dont personne n’est fier, mais dont tout le monde se sert.
L’Etat religieux est une honte, sans commentaire.
Les Etats fascisants dont nous faisons partie sont ceux qui ne jouent plus le jeu démocratique et sont aux mains de castes qui exercent un pouvoir presque sans contrôle. On peut aussi les caractériser par le fait que toute la classe politique et donc tous les partis sont très à droite, même ceux de gauche je veux dire. L’Espagne, en plus, montre une grande collusion entre l’exécutif et le judiciaire, indiquant bien ainsi qu’elle n’a pas digéré le fascisme franquiste et, à preuve, nous joue une pièce minable avec la Catalogne.
Les Etats populistes sont des pays encore un peu démocratiques mais où les sentiments xénophobes de la population sont exacerbés et utilisés au lieu d’être discutés et contrebalancés. Dans ce cas ce n’est pas l’opinion qui gouverne, c’est la rumeur. En plus ils sont assez petits, avec des atouts touristiques exceptionnels, mais une histoire récente très tourmentée.
Au total, bien maigre bilan et en plus comme je l’ai dit tous ces 20 pays de la zone euro sont à fond dans le système. Et quand je parle de religion du PIB, c’est pour dire que toute l’action politique n’a qu’un seul but : favoriser le développement de la finance. D’ailleurs il n’existe plus en Europe de partis en rupture avec le capitalisme, il n’y a que les habillages de la collaboration. Notons aussi que tous les dirigeants de tous ces pays ont une propension à savoir ce qui est bon pour la population, sans jamais tenir compte des mouvements, manifestations, pétitions, propositions, associations de ladite population. C’est de la science infuse ou …. du mépris.
Maintenant si nous restons 5 minutes en France, nous pouvons constater que toutes les prétendues réformes gouvernementales ne sont que des leviers pour développer le business. Privatisations, dérégulation, allègement de la protection sociale, sabordage de l’école, utilisation de la pollution et de normes comme arguments pour renouveler les véhicules, les installations industrielles ou agricoles. Tout est bon pour alimenter l’ogre dévorant de la croissance du PIB, qui aurait c’est vrai beaucoup de mal à progresser sans le soutien sans faille de nos classes politiques. C’est ça l’Euro.
Je suis sûr que vous êtes d’accord avec moi, mais je vais quand même vous donner quelques éléments.
Quand je parle de démocraties je veux dire des pays où le parlement a le pouvoir, ou tout au moins compte beaucoup. Les bons exemples en ce moment sont évidemment Allemagne, Italie et Portugal. Parce que, ce que les médias nous décrivent comme blocages et impuissance sont seulement les nécessaires discussions entre représentants des diverses sensibilités de la population. Eh oui la population est partagée. Elle à le droit d’être représentée dans sa diversité et tous les mécanismes pour masquer cette réalité sont du domaine du fascisme. Cqfd. Certains ont des préventions à l’égard de la Grèce au prétexte qu’elle pactiserait trop avec le système. Ce n’est vraiment pas sérieux car tous les pays d’Europe non seulement pactisent, mais ont tous ce que j’appelle la religion du PIB. On y reviendra.
Pour les Etats voyous, y a pas photo. Soit pour le blanchiment, soit pour les mafias, soit pour la corruption, ou pour les trois mon général, ce sont de tristes Etats dont personne n’est fier, mais dont tout le monde se sert.
L’Etat religieux est une honte, sans commentaire.
Les Etats fascisants dont nous faisons partie sont ceux qui ne jouent plus le jeu démocratique et sont aux mains de castes qui exercent un pouvoir presque sans contrôle. On peut aussi les caractériser par le fait que toute la classe politique et donc tous les partis sont très à droite, même ceux de gauche je veux dire. L’Espagne, en plus, montre une grande collusion entre l’exécutif et le judiciaire, indiquant bien ainsi qu’elle n’a pas digéré le fascisme franquiste et, à preuve, nous joue une pièce minable avec la Catalogne.
Les Etats populistes sont des pays encore un peu démocratiques mais où les sentiments xénophobes de la population sont exacerbés et utilisés au lieu d’être discutés et contrebalancés. Dans ce cas ce n’est pas l’opinion qui gouverne, c’est la rumeur. En plus ils sont assez petits, avec des atouts touristiques exceptionnels, mais une histoire récente très tourmentée.
Au total, bien maigre bilan et en plus comme je l’ai dit tous ces 20 pays de la zone euro sont à fond dans le système. Et quand je parle de religion du PIB, c’est pour dire que toute l’action politique n’a qu’un seul but : favoriser le développement de la finance. D’ailleurs il n’existe plus en Europe de partis en rupture avec le capitalisme, il n’y a que les habillages de la collaboration. Notons aussi que tous les dirigeants de tous ces pays ont une propension à savoir ce qui est bon pour la population, sans jamais tenir compte des mouvements, manifestations, pétitions, propositions, associations de ladite population. C’est de la science infuse ou …. du mépris.
Maintenant si nous restons 5 minutes en France, nous pouvons constater que toutes les prétendues réformes gouvernementales ne sont que des leviers pour développer le business. Privatisations, dérégulation, allègement de la protection sociale, sabordage de l’école, utilisation de la pollution et de normes comme arguments pour renouveler les véhicules, les installations industrielles ou agricoles. Tout est bon pour alimenter l’ogre dévorant de la croissance du PIB, qui aurait c’est vrai beaucoup de mal à progresser sans le soutien sans faille de nos classes politiques. C’est ça l’Euro.
Michel Costadau
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