Comme d’habitude, le pouvoir a pris des mesures qui vont dans le sens contraire de l’objectif qu’il leur assigne officiellement. En réduisant le nombre de lieux, c’est-à-dire l’espace où les gens peuvent se trouver, il a, comme l’an dernier, concentré la population. Exemple typique samedi au marché de Lavaur où il y avait seulement l’alimentaire, queue devant les stands, allées pleines, file d’attente aux caisses. Pour propager le virus la concentration est la meilleure méthode même dehors, car il y a les courants d’air qui sèment à tout vent.
Il est clair que nos gouvernants n’ont aucunement l’intention de débarrasser la population de cette épidémie. Bien au contraire, ils la prolongent autant qu’ils peuvent. J’ai même entendu dire qu’il y avait une piste pour faire durer le virus encore un an afin de n’avoir le contre coup économique qu’après les présidentielles.
Il est tout aussi clair que la classe dominante a peur d’une éventuelle fin de toutes les interdictions en cours. Du coup, au lieu de lutter contre le virus, elle achète les Français pour qu’ils restent tranquilles. Comprenez que ce n’est pas leur argent qu’ils dépensent, c’est le nôtre, alors ils y vont gaiement. Ca ne leur coûte rien, ça leur rapporte, et ils remplissent les poches de leurs copains en commençant par les élus qui sont des gens sans la moindre moralité. Mais comment s’étonner quand on recrute dans le monde du business, appelé hypocritement société civile, de voir nos dirigeants se moquer des lois, organiser entre eux ce qu’ils interdisent aux autres et se contredire allègrement en utilisant la formule magique : j’assume.
Maintenant regardons par curiosité, avec notre mauvais esprit habituel, ce qu’il conviendrait de faire pour qu’une épidémie dure.
Premièrement, ne prendre aucune mesure particulière pour les personnes positives. Vous êtes négatif, c’est bien, vous pouvez rentrer chez vous. Vous êtes positif, c’est bien, vous pouvez rentrer chez vous. Voila la base de la prolongation afin de laisser en circulation le virus, lentement mais sûrement.
Deuxièmement, mettre un maximum d’obstacles à la vaccination : pénurie d’approvisionnement, doute sur l’innocuité des vaccins, accès impossible à un rdv par les moyens préconisés, saucissonnage de la population, rejet de la faute sur l’Europe.
Troisièmement, ne pas avoir de politique de dépistage avec des tests puisque de toute façon on ne s’en sert pas, même pour les cas contacts. Il convient d’assigner aux tests un simple rôle de confort moral à la demande et d’être toujours en retard dans les mesures à prendre.
Quatrièmement, ne développer aucune médecine préventive qui permettrait de protéger les gens en attendant un vaccin dont cependant les effets bénéfiques éventuels à long terme sont bien sûr inconnus.
Cinquièmement, faire courir un tas de bruits afin que personne ne sache plus quoi penser : la vitamine D protège du virus, il y a des catégories à très haut risque, le tabac empêche d’attraper le virus, certains groupe sanguins sont immunisés, c’est pire dans les autres pays.
Enfin utiliser une déferlante de chiffres et d’annonces complètement invérifiables pour les contaminations, les rentrées à l’hôpital, les décès, la présence en soins intensifs, le taux d’incidence ???, de contagiosités ou de contrevenants.
Il me semble que dans notre cher Hexagone nous ne sommes pas loin de ce tableau, n’est-ce pas ?
Alors est-ce que nous sommes entrés dans une nouvelle société avec masques, contrôle des déplacements et vaccination plusieurs fois par an ? Je dirais que oui et aussi que c’est à nous d’empêcher que ça dure trop longtemps.
Michel Costadau
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