C’est le mercredi 11 mars 2020 un peu avant midi qu’a eu lieu, à Paris, le coup d’Etat. Un coup d’Etat c’est la récupération par une clique de l’appareil sans passer par les urnes. Ce jour-là mercredi 11 mars 2020, l’Hôtel Matignon a été remplacé par la place Beauvau. L’exécutif a donné tous les pouvoirs aux flics. Ce jour-là, la technocratie a choisi de se débarrasser de l’avis de la population, de l’avis des représentants des électeurs, de l’avis des corps intermédiaires.
C’est un coup d’État tout à fait feutré, doux, sans effusion de sang, sans occupation du parlement, sans conquête des studios de la télévision et de la radio par des mercenaires.
Mais depuis ce triste jour les manifestations, les rassemblements, les cortèges ainsi que les intentions de manifester sont interdits et réprimés. De même les fêtes, les distractions, les concerts, les conférences sont contrôlés. Les maisons de retraite sont devenues des prisons. L’abord des écoles est filtré. Les comptoirs, les zincs, les stades, les arrière-salles sont surveillés.
Mais me direz-vous toutes ces mesures sont liées à un virus que l’Etat cherche à combattre. Ah bon, parlons-en un peu de ce combat.
C’est grave docteur ? Alors imaginons que tous les moyens aient été mis en œuvre. Ça voudrait dire que depuis un an tous les organismes de recherche sont sur le pont pour trouver des solutions. Ça voudrait dire que tous les ordinateurs les plus puissants du monde tournent à fond pour combattre le virus. Ça voudrait dire que toutes les ressources de l’IA sont déployées. Déjà à la veille du virus l’IA était sur la sellette parce que devant dépasser l’homme et qu’il fallait faire attention. D’ailleurs Alphabet a battu les meilleurs spécialistes mondiaux à divers jeux de réflexion et le virus ne devrait être qu’un jeu d’enfant pout lui. Un avenir doré d’homme augmenté par des puces et des super-aides se profilait aussi et la vie allait devenir rien que du presse-bouton par la pensée. Elon voulait envoyer des colons sur mars dans quelques années. Des fichiers gigantesques s’échangeaient pour être traités dans des machines bientôt quantiques décuplant les puissances de calcul. Xi construisait un hôpital en une semaine. Ça aurait pu être ça.
Mais est-ce que vraiment tout a été mis en œuvre ? Dites-le moi je ne vois pas bien.
Eh bien non, tout ça c’est du vent, de la camelote, de la blufferie, de la pantalonnade et rien n’a été mis en oeuvre. Rien n’a été fait. Rien n’est fait.
Cela fait donc un an que le monde entier fait face à ce soi-disant virus venu de Chine et non seulement nous en sommes au même point, mais il semble plutôt que nous ayons régressé.
Régressé parce que comment en un an n’a-t-il pas été possible de mettre au point au moins une détection du virus rapide et efficace de façon à ce que l’on ne suspecte pas tout le monde et que l’on ne nous prenne pas en otage. Pourquoi n’avons-nous toujours aucun progrès.
Régressé parce que tout ce que l’on nous répète depuis le début c’est que le virus s’attaque aux personnes âgées. Non le virus s’attaque à tout le monde mais les personnes âgées sont plus vulnérables justement à cause de leur âge. D’ailleurs, d’une manière générale, il meurt beaucoup plus de vieux que de jeunes. Je peux même vous tracer la courbe.
Régressé parce que pris au piège de leurs propres mensonges, les politiques ont préféré faire un vrai coup d’Etat pour basculer dans la répression et la peur plutôt que de faire confiance aux institutions et à la population. Et ça continue.
Ceux-là doivent partir.
Michel Costadau
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