Savez-vous où se trouve le cœur de l’Europe ? C’est pas vraiment une blague, c’est juste pour dire que l’Europe, ce n’est pas un pays. Mais alors qu’est-ce que c’est ? qu’est-ce que c’est ?
Ce texte assez simpliste (oui on fait aussi de l’économie) a, comme d’habitude, pour but d’aider à comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Alors on va parler de l’UE et de tout ce qui va avec et surtout de la Grèce.
A l’issue de la démonstration, on verra que l’UE est devenu une énorme machine antidémocratique vouée à la protection de l’argent et non des citoyens. On verra aussi que la Grèce est en première ligne de la résistance à cette machine. On verra enfin que l’Europe, en mal d’agrandissement, cherche à se confronter à la Russie et que l’Ukraine est son terrain de jeu. On découvrira aussi que ce qui ne va pas n’a aucun rapport avec des dettes ou des déficits, mais seulement avec la démission honteuse et létale de notre classe politique. On en conclura donc que notre avenir n’est plus entre nos mains (sauf si …………..).
Au début ça s’appelait le Marché commun et c’était une simple ouverture des frontières de quelques pays à la libre circulation des produits, et on voyait à peu près ce que c’était. Aujourd’hui ça s’appelle, je crois, l’Union Européenne et plus personne ne saurait dire ce que c’est. Alors comment est on passé de l’un à l’autre.
Une chose est sûre c’est qu’on y est passé, lentement, sûrement, sans à-coups mais plutôt dans une complète continuité. Et pourtant les épisodes politique locaux (ça veut dire dans chaque pays) n’ont pas manqué avec changements de majorités en veux-tu en voilà. Est-ce que vous voulez me faire dire que ces notions de changements de majorités ne sont que de la poudre au yeux (je me répète mais il paraît que c’est très pédagogique). Eh bien c’est exactement ce que l’on peut penser en regardant ce qui s’est passé. C’est vrai que, comme tout le monde j’ai voté Mitterrand, mais lui ou les autres nous ont exactement emmenés sur le même chemin dit de la construction européenne. Ce qui est marrant, mais surtout très grave, c’est que depuis la création du marché commun jusqu’à aujourd’hui, l’idée qu’il y a (avait) de réels avantages à construire une union n’a jamais été remise en cause, ou tout au moins, il a été constant de marginaliser ceux qui s’interrogeaient sur cette réalité (souverainistes, nationalistes). Mais dans les faits, je ne crois pas que l’on puisse citer une seule amélioration de la vie des Français liée à notre appartenance à cette union. On peut faire le tour si vous voulez, en analysant thème par thème ce qu’il en est. Dans le domaine social, que ce soit le travail (chômage), la protection sociale, l’école ou les retraites, le constat est plutôt accablant et marque réellement un recul constant. Dans le domaine politique, les prétendues réformes sur l’assainissement des partis, la décentralisation (voire la recentralisation on ne sait plus), le respect des minorités ou la laïcité, sont au point plus que mort et même en constante dégradation. Pour ce qui est du rayonnement de la France, c’est aussi la Bérézina et j’ai déjà expliqué que l’impérialisme français, qui est tout simplement la suite du colonialisme mais sous un autre nom, est responsable de beaucoup de troubles intérieurs. En fin de compte, il y a un hiatus énorme entre les idées que l’on continue à nous vendre (Europe sociale, respect de la personne, droit européen…) et la réalité (centre de rétention, dumping social, bases américaines en Europe (dans lesquelles en plus on pratique la torture), TAFTA, PAC……)
Pourtant, je le répète, tout s’est déroulé sous nos yeux. Mais Bruxelles commence plus à ressembler à un mirador qu’à un gentil chef d’orchestre. Je m’explique. Les institutions européennes sont un modèle d’opacité. En effet la gestion de l’UE est totalement définie et confiée à des non-élus responsables devant…..personne (c’est la farce habituelle de l’élu qui choisit la personne qui désigne celui qui va faire le boulot) (comme vous le savez je n’ai aucune confiance dans les élus, mais c’est plus accessible que des mercenaires). Maintenant l’UE est un super-Etat aux mains de technocrates. C’est vrai qu’avec notre présidence de la République, elle aussi responsable devant personne, on n’a pas à chercher loin pour savoir d’où vient l’erreur. A cela s’ajoute (et on continue d’en créer dans la plus grande discrétion) tout un tas d’autres instances (FESF, Euro groupe, CESE, MSE, FSE, BEI, Europol, OESP…) encore plus irresponsables. Notez bien que le piège est bien fait puisque la définition de ces institutions a, plus ou moins, été votée dans la période légendaire des référendums sur la constitution européenne. Il y a eu, à cette occasion-là, un total déni de démocratie. En France, le texte a, d’abord, été rejeté par référendum (ça c’était une expression presque populaire) mais ensuite adopté à cause d’un vote du parlement français (cherchez l’erreur). C’est une double honte parce qu’il y a eu complet détournement du choix des électeurs, mais aussi parce que personne n’a rien dit. Et d’ailleurs, pourquoi personne n’a rien dit (moi le premier) c’est parce que les institutions en question sont loin, très loin de nous et qu’on nous a habitués à comprendre que de toute façon ils font ce qu’ils veulent. Les institutions européennes sont même tellement loin qu’elles fonctionnent de manière complètement autonome sans que nous en ayons la moindre connaissance (celui qui peut me dire par qui et quand est définie la feuille de route du président de la Commission européenne est le bienvenu). De même, quand les électeurs ont-ils demandé à la Commission de s’intéresser à l’Ukraine ? ou donné leur accord pour l’adhésion au traité transatlantique ? (beurk). Les fonctionnaires de l’UE traitent seulement avec les lobbies (l’immeuble des lobbies est juste face de celui de la Commission) et ne sont sensibles qu’aux sirènes libérales (qui sont les seules ayant le droit de nager dans les eaux de l’ENA). C’est pourquoi dans ce texte nous aurons tendance à appeler toutes les institutions européennes « not’ bon maître » (y en a que ça va irriter, comme d’habitude, mais le but n’est pas de se faire plaisir mais de se dessiller les yeux).
Quand je dis que la transformation du marché commun en un mirador s’est faite lentement mais sûrement, il faut ajouter que les médias ont joué un grand rôle (tiens ça fait un moment qu’on ne nous ressort plus les couplets Jean Monet, l’entente de peuples et la paix définitive). Pour vous distraire, une petite blague sur la paix : le célèbre Packard inventeur des supermarchés (non ce n’est celui auquel vous pensez, ni l’autre d’ailleurs) décrivait ses magasins comme des îlots de pertes dans des océans de bénéfices. Moi je dis pareil pour l’Europe, des îlots de paix dans des océans de guerre (Afrique, Asie, Moyen Orient, Sud Est-asiatique…). Je dis ça pour la France hélas, mais quand même le grand prédateur reste les US.
Donc lentement mais surement, indépendamment des couleurs des différents gouvernements une super gouvernance s’est mise en place. Au début ça paraissait à notre mesure, De Gaulle semblait avoir un pouvoir sur l’adhésion de la GB, mais qu’en est il aujourd’hui du pouvoir de notre pauvre Président. Il faut noter que, médiatiquement, il y a eu un glissement sémantique avec l’invention du mot Europe pour désigner l’UE. On parle alors indistinctement de UE, Europe, Bruxelles, voire tout simplement de l’Union (Au fait vous saviez que l’Union a un siège au Conseil de sécurité de L’ONU ??). Au niveau des mots, l’idée de base de l’entourloupe médiatique est de dématérialiser (en plus c’est à la mode) les complexes montages politiques des quelque 20 pays pour en faire une entité unique qui dès lors s’impose comme une acteur simple, capable de créer dans l’esprit des gens un concept de communauté, d’appartenance, un creuset dans lequel tout le monde se retrouve. Et du coup l’Europe parle, l’Europe agit comme elle était un pays (L’Europe veut améliorer ses rapports avec le Brésil !!!!).
On sent, et ce n’est pas seulement une impression, que notre pays est soumis à un rouleau compresseur politique et technocratique par rapport auquel le pouvoir élu par nous, loin de nous défendre, n’est qu’un stupide collaborateur.
Tout le monde en rigole (à tort) mais la technocratie, en particulier paperassière, n’est pas du tout le signe de la complexité de la tâche à laquelle est confronté not’ bon maître, mais seulement une mesure de la distance qui les sépare de notre vie quotidienne. Et cette distance est grande à dessein car, pour not’ bon maître, les idées des électeurs sont à priori mauvaises. Il faut dire que la population a plutôt une tendance spontanée à préférer améliorer son sort qu’à enrichir des actionnaires ou encenser des corrompus (mais elle lit quand même Closer !).
Bon, nous avons posé le décor, il y a des populations qui sont encapsulées dans des pays et ces pays ont inventé une machine à diriger basée sur des institutions opaques et des agents (technocrates) irresponsables. L’ensemble de cette vingtaine de pays forme ce que l’on peut appeler le bastion européen, au-dessus duquel règne le mirador. Comme le niveau de vie (ça veut dire la capacité à consommer) est plus élevé dans le bastion qu’à l’extérieur, il y a, aussi, ce problème dit de l’immigration (mais on verra ça une autre fois).
Maintenant posons-nous la question de la liberté de manœuvre (exprimée par ses votes par exemple) de chaque pays à l’intérieur de ce bastion, et, question de fond, que peut vraiment faire un gouvernement nouvellement élu, par rapport au précédent.
Si c’est rien ça remet totalement en cause la notion de vote démocratique. Je veux dire que si c’est le peuple, comme ça doit être le cas en démocratie, qui décide des orientations et choix de la société, alors il faut que le vote permette aux nouveaux élus de traduire la volonté du peuple en actes. Si au contraire on considère (et c’est exactement ce que l’on veut nous faire croire) que tout nouveau gouvernement est pieds et poings liés par les décisions et orientations précédentes, il y a de l’escroquerie dans l’air à vouloir nous faire croire qu’il fallait en changer (de gouvernement). Réfléchissons concrètement avec des exemples. Que je sache, un traité de paix signé par un gouvernement n’empêche en aucune façon un autre gouvernement (du même pays) de déclarer la guerre aux mêmes ou à d’autres. Certes l’exemple de la guerre est mal choisi parce que il y a vraiment autre chose à faire que ça. Mais enfin, si nous prenons la guerre d’indépendance de l’Algérie, ce n’est pas le même gouvernement qui a déclaré et la guerre et celui qui l’a arrêtée. Si le gouvernement dit au peuple : non je ne peux pas arrêter la guerre car c’est l’Etat qui l’a déclarée et je ne peux rien faire contre les engagement de l’Etat qui valent pour toutes les générations à venir. Vous voyez un peu le désastre.
J’ai comme l’impression (et vous aussi bien sûr) qu’on est en train de parler de la Grèce. Eh oui, il faudrait savoir si le nouveau gouvernement grec est totalement lié par les engagements pris par le précédent ou s’il peut (et doit) les dénoncer et pratiquer une autre politique.
La question n’est pas simple, car sur la table de jeu il n’y a pas qu’une seule boule de billard mais plusieurs. En tous cas, l’une des boules s’appelle l’UE et il serait temps de savoir si cette boule est un des rouages des banques ou un rempart pour que les peuples européens (berceau de la démocratie) puissent librement exercer leurs choix.
L’Europe se targue à longueur de journaux de défendre ses prétendues valeurs démocratiques, glorieusement héritées du Siècle des lumières (lesquelles étaient à 90 % françaises, faut-il le rappeler : les temps ont bien changé). Essayons de voir de plus près de quelles valeurs parle l’UE. On ne va pas revenir sur la liberté d’expression (qui n’est pas plus grande en France qu’au Chili), on a déjà vu ça précédemment. Bon le seul truc que j’ai lu sur le sujet dans des articles de fond c’est que l’Europe défend un modèle avec de la protection sociale mais peu d’emplois, alors que les autres pays n’ont pas de protection sociale (on ne sait pas si, du coup, ils ont plus d’emplois, mais c’est l’idée). Eh oui c’est un peu court parce que, évidemment, personne ne peut dire si un Sénégalais (au Sénégal) est plus libre qu’un Français (en France). Il est quand même entendu que les Ukrainiens et les Grecs sont moins libres que nous (c’est pas de bol, ça tombe sur eux !!)
Pour rester sur les Grecs (en tout bien tout honneur), il faut d’abord se débarrasser de la pollution médiatique envahissante sur ce sujet. Comme par miracle, toute la presse a pris fait et cause pour not’ bon maître (et donc contre la Grèce), pour qu’ils ne tombent pas dans les pièges tendus par ce pays, soudain rebelle. Cette posture indécente (l’Europe doit éviter de tomber dans le piège grec) en est même ridicule (il a été établi que le ministre des Finances grec ne respecte pas le dress code en vigueur (col de veste remonté par exemple) et que ça a fortement nui aux messages qu’il voulait faire passer (sic)). Et de même l’accord de février est décrit comme une reculade totale de la Grèce qui est passée par là où le voulait Bruxelles et cette reculade fait déjà des ravages à l’intérieur de la coalition au pouvoir, dont la cohésion ne tient plus qu’à un fil etc. etc. Tous ces mensonges répétés sont vraiment inutiles et dangereux. Alors y a-t-il moyen d’y voir un peu plus clair.
Ben oui c’est assez simple. La Grèce a connu depuis quelques années des problèmes budgétaires importants conduisant à un fort endettement (mais beaucoup moins important que celui du Japon, des US ou d’autres). Seulement cet endettement était d’un pays de la zone euro et les mécanismes de banque centrale qui marchent au Japon ou aux US (parce qu’ils ont leur monnaie) ne peuvent être utilisés par la Grèce. Donc l’UE n’est pas contente (là on voit clairement que ce ne sont pas les peuples qui se sont exprimés mais bien les financiers (au nom des peuples hi ! hi ! hi !)).
Not’ bon maître s’amène donc avec ses gros sabots et fait une proposition d’aide assortie d’obligations de réformes (toutes de tendance ultralibérale évidemment (et pourquoi évidemment ?)). Les Grecs refusent (ce sont alors des socialistes qui sont au pouvoir!) et disent on va faire un référendum sur les demandes européennes. Alors L’UE utilise son pouvoir occulte (ça veut dire qu’on ne sait pas comment ils l’ont fait, mais ils l’ont fait) et interdit le référendum (de toutes façons ils n’auraient pas accepté le résultat mais c’est plus souple de le faire avant). Et toc, le gouvernement grec démissionne, élection et là, oh surprise (!) victoire de la droite qui dit qu’il faut absolument accepter les propositions de l’UE. Et voila, le mirador entre en action et attaque la population (baisser le salaire ne peut pas s’appeler un cadeau), pas tout le monde bien sûr, car ils connaissent quelques règles. Par exemple :
– c’est plus facile de prendre 1 euro à dix pauvres que 10 euros à un riche,
– il faut toujours taper sur les mêmes (les fonctionnaires par exemple) comme ça il n’y a qu’eux qui sont mécontents,
– plus un traité (contrat, paragraphe, conditions) est incompréhensible moins les gens posent de questions (on aurait pu s’attendre au contraire mais non c’est comme ça) etc. etc.
Cependant, cette politique dite d’austérité ne fait pas que des heureux dans la population et c’est donc une autre coalition (Syriza) qui, cette année, prend le pouvoir. On en est donc revenu à l’étape du référendum et on a perdu plusieurs années. C’est maintenant que la notion d’expression de la volonté populaire prend tout son sens, car soit le nouveau gouvernement grec peut dénoncer les accords antérieurs, soit c’est le mirador qui décide mais alors la notion de démocratie n’a plus de sens. Bien sûr ne me faites pas dire que la tâche du gouvernement grec est facile et qu’il n’y a qu’à annuler je ne sais quelle dette. Sûrement pas. Non je ne dis pas que c’est facile mais je dis que le problème n’est pas là. Cela dit, contrairement au matraquage médiatique, le gouvernement grec ne se débrouille pas si mal pour le moment. Il n’a pas une grande marge de manœuvre mais il a passé une première étape sans trop de difficultés et s’est donné 4 mois (6 aurait été mieux bien sur) pour trouver de nouvelles défenses.
Le problème c’est que tous les pays rampent devant not’ bon maître. La France mère des prétendus droits des peuples devrait s’efforcer de faire respecter la volonté des électeurs grecs. Or c’est exactement le contraire qui se produit. La France (et donc nous to be clear) s’aligne bêtement sur Bruxelles pour réclamer le respect des engagements antérieurs. C’est du suicide politique parce que plus on affaiblit la démocratie plus on fait le lit des tyrans et des mafias.
Donc entre le discours de not’ bon maître qui dit défendre la démocratie en imposant de s’en tenir aux accords passés et le discours grec acté par un vote populaire contre ces accords, il ne devrait pas y avoir d’hésitation. Soit ce sont les électeurs qui disent ce qu’ils souhaitent, et la démocratie c’est de respecter cela, soit c’est big brother. Y en a qui jouent avec le feu en ce moment. Comme en Ukraine (mais faute de place on verra ça plus tard aussi).
En conclusion, y a une question que l’on ne s’est pas encore posée : mais au fait pourquoi not’ bon maître agit-il ainsi et que (ou qui) défend-ils réellement ? La réponse n’est certainement pas une histoire de complot international, avec des juifs au milieu, pour contrôler le monde. Cependant il y a des riches qui veulent garder leur richesse, et c’est tout le problème, mais une fois encore pourquoi not’ bon maître agit-il ainsi ? C’est tout simplement un réflexe classique d’avarice. Je m’explique : nos riches le sont parce qu’on peut mesurer leur fortune en € (ou en $…) et cette fortune est soit liquide soit immobilisée. Pour la partie liquide, le seul danger c’est la dévaluation de la valeur (inflation par exemple). Pour la partie immobilisée, le seul danger c’est la récession de l’activité (moins de CA = en général moins de bénéfices). Ce qu’on peut ajouter c’est qu’il y a depuis un moment (30 ans ?) trop d’argent liquide et pas assez d’argent immobilisé (et ce qu’on appelle la crise c’est tout simplement que les riches ont trop d’argent liquide). Donc not’ bon maître a une seule ligne de conduite qui se traduit par deux règles : maintenir l’euro a un niveau de valeur constant, voire croissant et augmenter le PIB par tous les moyens possibles. Ca n’a l’air de rien, mais ces deux règles font des catastrophes. Pourquoi, parce que ce que souhaitent les populations c’est à peu près le contraire à savoir que leur souhait (aux populations) serait plutôt une augmentation des salaires (ce qui en général s’accompagne d’inflation) et une plus grande offre de travail (ce qui en général nécessite d’immobiliser de l’argent).
Nous avons donc, clairement, deux mouvements contradictoires dans le monde. D’un côté les possédants qui mènent une politique de préservation de la richesse et de l’autre des populations qui souhaitent un peu plus de partage. En théorie, via la démocratie, le combat devrait être équilibré puisque les électeurs peuvent faire entendre leur voix. Mais, hélas, les élus ont bâillonné et trahis les électeurs et sont maintenant au service de la fortune et du coup les riches ont tous les pouvoirs et ils en profitent comme on vient de le voir. Et donc pour répondre à la question du début, eh bien le cœur de l’Europe il est à Washington.
Michel Costadau
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