A votre avis, combien y a-t-il de manières de gagner sa vie ? Vous allez me dire qu’il y en a des milliers, vu toutes les activités humaine que l’on peut observer sur terre. Mais, de nos jours, gagner sa vie est surtout une façon détournée de dire gagner de l’argent. C’est vrai qu’il y a un sens ou gagner sa vie veut dire être autonome, c’est-à-dire commencer à ne plus être à charge. Néanmoins le sens général est gagner sa vie = gagner de l’argent. Bon alors de combien de manières ?
Ben, en fait, il n’y en a que deux. La première c’est de vendre ses bras ou sa tête ou les deux, et la seconde, euh la seconde c’est de vendre de l’argent.
Et donc la première manière s’appelle le travail. C’est un simple échange entre votre force intellectuelle, physique, artistique, ou autre, et une rémunération ou un salaire. Médecin ou technicien de surface, même combat. Avocate ou caissière même combat. Et pour monnayer son travail il n’y a pas que le salariat mais aussi le sportif, l’artisan, le freelance, l’artiste et toutes les activités où, grosso modo, on vend son temps, et où l’argent ne rentre plus si l’on s’arrête. L’échelle des rémunérations est très large allant de quelque menue monnaie à une ou plusieurs dizaines de millions par ans ou… par mois.
Clairement l’échange travail-argent est devenu la norme et illustre d’une manière crue la mondialisation. Aujourd’hui, pratiquement toute la terre travaille, c’est-à-dire tous les individus qu’il y a sur terre. Il reste sûrement encore un peu d’esclavage, de chasseurs cueilleurs ou de communautés presque autarciques mais c’est marginal.
Bien et donc maintenant l’autre manière. Elle consiste à avoir de l’argent et à le faire travailler. Que ce soit les placements, le négoce ou même les paris, le principe est de mettre un peu ou beaucoup d’argent en jeu et de voir combien ça rapporte. Et, ô surprise, l’argent placé, rapporte jour et nuit, voire même en une seconde, et continue à produire même si l’on ne fait rien. Et surtout il n’y a aucune limite à ce qu’il peut rapporter. Bien sûr, il y a le risque que ça ne rapporte pas, auquel cas on perd sa mise, mais cette notion de rapporter sans limite et sans trop se fatiguer, a amené beaucoup de personnes à choisir ce moyen. Aujourd’hui, il suffit de placer 1M€ pour vivre avec le salaire médian des Français. Et si vous placez plus, vous gagnez plus, c’est automatique. Alors me direz-vous, comment faire pour avoir les quelques millions de départ. Là, des méthodes il y en a beaucoup. La plus classique et la plus facile est de naître avec et c’est une grosse distorsion qui ne fait que s’amplifier. La plus risquée est de les emprunter pour les jouer c’est-à-dire les placer. La plus aléatoire est de participer à une loterie, mais quand même la plus pratiquée est de faire fructifier une petite mise par des moyens plus ou moins légaux. Et ces moyens utilisent… le travail des autres. C’est dire que ceux qui travaillent, d’une part gagnent leur vie, mais surtout ils enrichissent ceux qui ne travaillent pas mais qui font seulement travailler leur argent.
Bon tout ça c’est très bien mais quel est le problème ? Le problème c’est que l’argent est en train de tuer le travail. Pour le moment, il y a encore beaucoup de placements qui nécessitent du travail humain avec échange travail-argent, mais il existe aussi une part croissante d’argent qui fructifie sans le moindre travail. Par exemple, l’industrie du clic repose sur vous mais pas sur votre travail. De même la robotisation permet de se passer de l’échange travail-argent.
A vrai dire, il y a une troisième manière de traiter le problème, c’est de se passer d’argent, comme ça a été le cas pendant longtemps. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire.
Ben, en fait, il n’y en a que deux. La première c’est de vendre ses bras ou sa tête ou les deux, et la seconde, euh la seconde c’est de vendre de l’argent.
Et donc la première manière s’appelle le travail. C’est un simple échange entre votre force intellectuelle, physique, artistique, ou autre, et une rémunération ou un salaire. Médecin ou technicien de surface, même combat. Avocate ou caissière même combat. Et pour monnayer son travail il n’y a pas que le salariat mais aussi le sportif, l’artisan, le freelance, l’artiste et toutes les activités où, grosso modo, on vend son temps, et où l’argent ne rentre plus si l’on s’arrête. L’échelle des rémunérations est très large allant de quelque menue monnaie à une ou plusieurs dizaines de millions par ans ou… par mois.
Clairement l’échange travail-argent est devenu la norme et illustre d’une manière crue la mondialisation. Aujourd’hui, pratiquement toute la terre travaille, c’est-à-dire tous les individus qu’il y a sur terre. Il reste sûrement encore un peu d’esclavage, de chasseurs cueilleurs ou de communautés presque autarciques mais c’est marginal.
Bien et donc maintenant l’autre manière. Elle consiste à avoir de l’argent et à le faire travailler. Que ce soit les placements, le négoce ou même les paris, le principe est de mettre un peu ou beaucoup d’argent en jeu et de voir combien ça rapporte. Et, ô surprise, l’argent placé, rapporte jour et nuit, voire même en une seconde, et continue à produire même si l’on ne fait rien. Et surtout il n’y a aucune limite à ce qu’il peut rapporter. Bien sûr, il y a le risque que ça ne rapporte pas, auquel cas on perd sa mise, mais cette notion de rapporter sans limite et sans trop se fatiguer, a amené beaucoup de personnes à choisir ce moyen. Aujourd’hui, il suffit de placer 1M€ pour vivre avec le salaire médian des Français. Et si vous placez plus, vous gagnez plus, c’est automatique. Alors me direz-vous, comment faire pour avoir les quelques millions de départ. Là, des méthodes il y en a beaucoup. La plus classique et la plus facile est de naître avec et c’est une grosse distorsion qui ne fait que s’amplifier. La plus risquée est de les emprunter pour les jouer c’est-à-dire les placer. La plus aléatoire est de participer à une loterie, mais quand même la plus pratiquée est de faire fructifier une petite mise par des moyens plus ou moins légaux. Et ces moyens utilisent… le travail des autres. C’est dire que ceux qui travaillent, d’une part gagnent leur vie, mais surtout ils enrichissent ceux qui ne travaillent pas mais qui font seulement travailler leur argent.
Bon tout ça c’est très bien mais quel est le problème ? Le problème c’est que l’argent est en train de tuer le travail. Pour le moment, il y a encore beaucoup de placements qui nécessitent du travail humain avec échange travail-argent, mais il existe aussi une part croissante d’argent qui fructifie sans le moindre travail. Par exemple, l’industrie du clic repose sur vous mais pas sur votre travail. De même la robotisation permet de se passer de l’échange travail-argent.
A vrai dire, il y a une troisième manière de traiter le problème, c’est de se passer d’argent, comme ça a été le cas pendant longtemps. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire.
Michel Costadau
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