C’est vrai que la mise en parallèle, dans le précédent billet, de l’automobile et du terrorisme n’est pas tout à fait évidente, mais je note malgré tout que les terroristes utilisent des voitures béliers pour faire des accidents et donc je trouve que la comparaison n’est pas si mauvaise que ça.
Je dis cela parce que le sujet d’aujourd’hui est un peu la suite de la semaine dernière et de sa sentence magique : « le capitalisme est complètement incapable de construire un monde vivable ». Je développe avec une nouvelle proposition : « presque tout ce que l’on appelle le progrès est seulement la résolution des problèmes engendrés par le capitalisme lui-même ». On y va.
Chacun sait que pour commencer les capitalistes ont vidés les campagnes pour amener des ouvriers à vivre et produire dans leurs usines créant du même coup, malgré les jardins ouvriers, la notion de consommateur. Seulement maintenant on se retrouve avec trop de monde en ville, trop de voitures, trop de clim, trop de déchets. Et donc il faut résoudre un sacré paquet de problèmes, de logement, de sécurité, de racisme, de circulation, d’ordures, de parking, de chauffage, de pollution. Problèmes qui sont entièrement laissés à la puissance publique c’est-à-dire à notre grotesque classe politique et à notre portefeuille. Idem pour le travail, parce que les actionnaires qui avant exploitaient de la main d’œuvre, maintenant ils la trouvent trop chère et encombrante. Alors ils robotisent et importent de la force de travail presque gratuite. Et l’Etat fait des dépenses incompréhensibles pour « aider ».
Le fait de vider les campagnes a aussi permit de lancer l’agriculture industrielle dite productiviste. Avec, en un rien de temps là encore, un sacré paquet de problèmes à résoudre : les nitrates, les usines à veaux, vaches, cochons et autres poules, les abattoirs, les algues, la pollution méthanique, les poisons agricoles, la déforestation. Et même l’eau puisque l’agriculture productiviste consomme 80% de la ressource en eau de notre planète.
En fait on se rend compte que tout ce que touche le capitalisme génère des problèmes. Par exemple, la disparition des paysans a aussi entrainé d’un coté la disparition des haies, le nivellement des champs et le développement du béton, le tout facteur d’inondations et d’un autre coté une urbanisation concentrationnaire et opportuniste avec le développement de broussailles, de friches et de terrains vagues le tout facteur d’incendies.
De même les « investisseurs » ont réussi la construction d’habitations dans des zones complètement impropres, entrainant du coup des catastrophes naturelles ou pas avec des dégâts en matériel et en vie humaines. Tout ça, uniquement à cause de la logique du profit.
Alors bien sûr vous allez me dire il y a l’avion, le téléphone, internet c’est des progrès ça. Hou là on se calme. Oui il y a des inventions et il y en a eu bien avant le capitalisme et j’espère qu’il y en aura après. Ce que je veux dire c’est que le monde de l’argent a détourné les inventions pour faire du profit et non pour épanouir les hommes. Et le système financier se trouve donc avec des problèmes à résoudre, non pas liées aux inventions elles mêmes mais à la manière dont il les a gérées. Faut-il vraiment détruire la biodiversité pour construire des aéroports. Faut-il vraiment continuer à bruler du pétrole dans des véhicules polluants. Faut-il vraiment être envahi d’ondes pour juste savoir l’heure d’une séance de cinéma. Tous les « progrès » en cours, voitures électriques, sans chauffeurs, télétravail, le grand magasin internet relèvent plus d’une manœuvre pour cacher les problèmes que de pas en avant dans la qualité de vie sur terre.
Si je vous dis tout ça c’est parce qu’il faut comprendre que lutter contre le capitalisme, même si ça peut éviter une partie des dégâts, ne sert pas à grand-chose puisque les capitalistes et les politiques sont cul et chemise. Il est clair qu’il faut remplacer ce système par un nouvel esprit et une nouvelle classe politique. Les idées ne manquent pas mais il est beaucoup plus difficile de changer notre mentalité que d’attendre des « progrès » du système capitaliste. Changer d’idée voilà le bon programme.
Je dis cela parce que le sujet d’aujourd’hui est un peu la suite de la semaine dernière et de sa sentence magique : « le capitalisme est complètement incapable de construire un monde vivable ». Je développe avec une nouvelle proposition : « presque tout ce que l’on appelle le progrès est seulement la résolution des problèmes engendrés par le capitalisme lui-même ». On y va.
Chacun sait que pour commencer les capitalistes ont vidés les campagnes pour amener des ouvriers à vivre et produire dans leurs usines créant du même coup, malgré les jardins ouvriers, la notion de consommateur. Seulement maintenant on se retrouve avec trop de monde en ville, trop de voitures, trop de clim, trop de déchets. Et donc il faut résoudre un sacré paquet de problèmes, de logement, de sécurité, de racisme, de circulation, d’ordures, de parking, de chauffage, de pollution. Problèmes qui sont entièrement laissés à la puissance publique c’est-à-dire à notre grotesque classe politique et à notre portefeuille. Idem pour le travail, parce que les actionnaires qui avant exploitaient de la main d’œuvre, maintenant ils la trouvent trop chère et encombrante. Alors ils robotisent et importent de la force de travail presque gratuite. Et l’Etat fait des dépenses incompréhensibles pour « aider ».
Le fait de vider les campagnes a aussi permit de lancer l’agriculture industrielle dite productiviste. Avec, en un rien de temps là encore, un sacré paquet de problèmes à résoudre : les nitrates, les usines à veaux, vaches, cochons et autres poules, les abattoirs, les algues, la pollution méthanique, les poisons agricoles, la déforestation. Et même l’eau puisque l’agriculture productiviste consomme 80% de la ressource en eau de notre planète.
En fait on se rend compte que tout ce que touche le capitalisme génère des problèmes. Par exemple, la disparition des paysans a aussi entrainé d’un coté la disparition des haies, le nivellement des champs et le développement du béton, le tout facteur d’inondations et d’un autre coté une urbanisation concentrationnaire et opportuniste avec le développement de broussailles, de friches et de terrains vagues le tout facteur d’incendies.
De même les « investisseurs » ont réussi la construction d’habitations dans des zones complètement impropres, entrainant du coup des catastrophes naturelles ou pas avec des dégâts en matériel et en vie humaines. Tout ça, uniquement à cause de la logique du profit.
Alors bien sûr vous allez me dire il y a l’avion, le téléphone, internet c’est des progrès ça. Hou là on se calme. Oui il y a des inventions et il y en a eu bien avant le capitalisme et j’espère qu’il y en aura après. Ce que je veux dire c’est que le monde de l’argent a détourné les inventions pour faire du profit et non pour épanouir les hommes. Et le système financier se trouve donc avec des problèmes à résoudre, non pas liées aux inventions elles mêmes mais à la manière dont il les a gérées. Faut-il vraiment détruire la biodiversité pour construire des aéroports. Faut-il vraiment continuer à bruler du pétrole dans des véhicules polluants. Faut-il vraiment être envahi d’ondes pour juste savoir l’heure d’une séance de cinéma. Tous les « progrès » en cours, voitures électriques, sans chauffeurs, télétravail, le grand magasin internet relèvent plus d’une manœuvre pour cacher les problèmes que de pas en avant dans la qualité de vie sur terre.
Si je vous dis tout ça c’est parce qu’il faut comprendre que lutter contre le capitalisme, même si ça peut éviter une partie des dégâts, ne sert pas à grand-chose puisque les capitalistes et les politiques sont cul et chemise. Il est clair qu’il faut remplacer ce système par un nouvel esprit et une nouvelle classe politique. Les idées ne manquent pas mais il est beaucoup plus difficile de changer notre mentalité que d’attendre des « progrès » du système capitaliste. Changer d’idée voilà le bon programme.
Michel Costadau
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