Le premier point que je voulais aborder c’est l’autre attentat du 7 janvier (pas celui de CH). Eh bien on attendra un peu, car ça se trouve avoir un rapport avec l’Etat voyou d’Israël et c’est toujours délicat de parler de ça.
En ce qui concerne la relecture des partis politique français à la lumière des attentats, comme d’habitude je vous donne d’emblée la conclusion à laquelle on va arriver, à savoir, que le PS n’a plus de raison d’être car il fait double emploi avec l’UMP, que la gauche a disparu dans la bataille (et que Syriza ne la sauvera pas) et que seul le FN a un peu d’avenir.
Ce qui a manqué dans les réactions à l’attentat CH, ce n’est pas la compassion pour les victimes bien sûr, c’est l’analyse politique qu’un parti ou une organisation aurait pu fournir immédiatement de façon à permettre aux Français d’ajuster leur réaction en conséquence. L’important c’est l’immédiateté, parce que c’est la seule preuve que l’on colle à la réalité, et que les événements prennent place dans des analyses en cours et ne sont pas une surprise.
Car ceux qui ont été surpris par cet attentat sont des gens qui marchent à côté de leurs godasses, ce qui n’aide pas à avancer dans la vie. Les gouvernants n’ont, en théorie bien sûr, pas été surpris parce que les plans Vigipirate (souvenez-vous, les poubelles ou les valises que l’on fait exploser dans les rues ou dans les aéroports) ne datent pas d’aujourd’hui. Par contre, les gouvernants ont été surpris que l’on mette si facilement en évidence leur incurie. Mais à partir du moment où l’on est en guerre, il ne faut pas s’étonner de prendre des coups (dans le cas précis ce n’est pas eux qui les ont pris, mais des lampistes de base).
Bon aucun parti n’a donc, immédiatement, expliqué le rationnel de cet attentat. Tout le monde a recouvert ça du voile terroriste ce qui ne veut strictement rien dire (quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage et, une fois mort, ça ne sert plus à rien de savoir si c’était vrai). C’est dommage. Celui qui est passé le plus près c’est le FN qui a semble-t-il parlé de fondamentalistes musulmans. Mais sa voix a été vite couverte par ceux qui voulaient en faire un fait divers, c’est-à-dire un imprévu spectaculaire à exploiter au mieux.
En fait ils ont mis du temps à réagir, c’est-à-dire qu’ils ont attendu que les meurtriers (on dit toujours présumés, je ne sais pas pourquoi!) soient exécutés pour se manifester. En effet, imaginez qu’on les ait fait prisonniers, je vous dis pas la panique dans les ministères. Il fallait absolument les exécuter avant que quiconque puisse parler avec eux. Ça s’appelle la raison d’Etat, mais en démocratie ça n’existe pas (enfin normalement).
Faisons donc notre relecture. Nous nous retrouvons avec le panel suivant :
PC, PG et une partie des Verts ont eu une extinction de voix car on ne les a pas entendus sauf pour dire qu’ils avaient quelque chose à dire (et qu’on n’a toujours pas entendu). Certes ils ont rebondi avec la réussite électorale de Syriza, mais le PC est plus que jamais un parti accroché à ses élus comme seule preuve de son existence. Il n’a depuis longtemps plus rien à dire et ça il le fait très bien. Il fut un temps ou le PC aurait brandi des pancartes anti-impérialiste pendant les défilés CH. Nostalgiques réveillez-vous, votre avenir est derrière vous.
Le PG n’existe toujours pas, le PG c’est une seule personne et elle ne sait plus ce qu’elle doit faire. C’est cornélien, je dois quitter le PC mais sans lui je n’existe pas. Mon Dieu aidez moi etc. etc.
Une partie des Verts, UDI, UMP, PS (j’en oublie peut-être ; ah oui les radicaux qui comme d’habitude ont expliqué que normalement ils existaient mais qu’exceptionnellement, vu la situation, ils se rangeaient avec les autres (pour qu’on ne les voie pas)) ont dit attentat terroriste (ce qui est comme accident de la route ou épisode neigeux), ça ne se reproduira pas, toutes les mesures sont prises, la République nous appartient et nous la garderons.
En effet la République est à eux et ils en profitent un max. Comment, tout simplement par la mise en place d’une classe politique, dotée d’avantages inégalables : un chef d’entreprise, (même s’il est grassement payé), rend sans cesse des comptes à ses actionnaires et peut être éjecté à tout moment (avec des compensations quand même), un élu non, même s’il n’obtient aucun résultat, s’il triche, s’il ment, s’il avantage ses petits copains et même s’il ne fout rien (ce qui est la meilleure manière de ne pas avoir d’ennuis). Cette classe politique s’appuie sur une cohorte de technocrates moulés à la louche, capables de noyer un poisson dans l’eau, mais en fait uniquement payés par la classe politique (payés par nous en fait, mais le sujet est difficile car quand on dit à un policier que c’est nous qui le payons, c’est presque considéré comme une insulte) pour qu’elle puisse conserver ses prébendes (à vie pour ainsi dire). La situation ne risque sûrement pas d’évoluer, car le système est bien au point (la maîtrise de la désinformation médiatique étant la base de tout) et comme l’a dit un autre bloggeur « en démocratie nous élisons nos maîtres ».
Seulement l’illusion démocratique que donne le gauche/droite (UMP/PS), un coup toi , un coup moi c’est un peu beaucoup agaçant. Ce sont les mêmes politiciens qui s’appuient sur les mêmes technocrates, et sont achetés (on dit lobby) par les même entreprises. C’est pour ça que je dis que du PS et de l’UMP, il y en a un de trop et pour moi c’est le PS (trop vieux, trop traître, trop hypocrite) .
En plus, tous ceux qu’on vient de citer ont défilé ensemble, parce que la seule chose qu’ils redoutent c’est qu’on leur pique leur République.
Je ne parle pas des groupuscules, nouveaux partis, ligues, une partie des Verts, et autres associations qui, tout en fournissant pratiquement tous les militants (et heureusement qu’ils sont là) pour les luttes sur le terrain, ne représentent rien mais alors rien du tout sur l’échiquier politique. Pour eux la situation n’a pas changé.
Enfin, le FN a défilé de son côté et a bien fait (ce n’est pas un compliment c’est la réalité, au moins il ne s’est pas retrouvé entre le Gabon et Israël). Pour le moment, le FN ne fait pas vraiment partie de la classe politique mais est ce que cela va continuer. Tout le monde (ou presque) sait que le FN est une invention de notre dernier président socialiste, pour piéger la droite avec un repoussoir, à droite lui aussi. Depuis les choses ont bien changé. Nous avons maintenant un parti, un électorat, la direction du parti restant un point faible car, beaucoup trop près de la brève de comptoir, ce qui ne saurait constituer une ligne de valeurs (à part le taux d’alcool). Supposons que ça s’arrange un peu, mais quand la direction du FN déclare que dans certains cas on pourrait justifier la torture, c’est une grosse erreur politique, car, non seulement, il n’y a strictement aucun cas où l’on peut justifier la torture, car détruire quelqu’un pour en sauver un autre c’est se mettre dans une insoutenable contradiction, mais aussi c’était l’occasion rêvée de mettre en œuvre cette bête notion d’égalité qui aujourd’hui ne profite qu’à ceux qui sont plus égaux que nous. Supposons donc que le FN stabilise une ligne politique correcte, la question reste posée de savoir s’ils vont se faire ou pas happer par les délices de la classe politique, ou au contraire rester dans l’aridité de la contestation. Laissons ce point ouvert, ce que je dis est simplement que le FN a peut-être un avenir.
En ce qui concerne l’attitude non impérialiste que l’on pourrait avoir par rapport aux pays que j’ai appelé « moyenâgeux », il ne faut pas prendre ce terme d’une manière péjorative, c’est seulement pour indiquer que ce sont des populations ayant une énorme différence culturelle avec les pays occidentaux.
D’ailleurs, pour l’anecdote, je me suis longtemps demandé comment l’Espagne avait pu conquérir les empires Incas, Mayas et d’autres avec des effectifs très limités. La réponse est en fait simple. C’est la différence culturelle : dans le cas évoqué, il s’agit de positionnement moral, entre les deux parties. D’un côté, les Indiens ayant de la curiosité envers des étrangers, et en tous cas ne pouvant imaginer qu’ils soient venus pour les détruire (chose non pensée) et de l’autre les Espagnols sans aucune moralité et ne cherchant qu’à s’approprier brutalement le bien d’autrui. On peut dire aussi que c’est une différence de règle du jeu.
Cette différence de règle du jeu est, effectivement, à la base des conquêtes coloniales de l’Occident. Si vous lisez A. Kourouma, et je vous encourage vivement à le lire, vous découvrez que, pour résister aux régiments français (avec des soldats noirs quand même), un chef africain fait construire un énorme mur d’enceinte pour protéger la ville, sauf à l’endroit de la colline sacrée dotée par elle même d’un pouvoir bien supérieur au mur. Evidemment les régiments français sont passés par la colline et tout a été dit .
Alors pour essayer de trouver une autre attitude, il faut tout d’abord tenter de se sortir la tête du constant matraquage médiatique sur les exactions commises par les résistances, en particulier en zones musulmanes. Il n’est question que de massacre, de bourreaux, de tortionnaires avec les images qui vont plus ou moins avec. Comme ce n’est pas facile d’y voir clair, il faut commencer par se créer des points d’appui. C’est-à-dire des situations où on peut faire quelques affirmations en contradiction avec les médias, et ensuite bâtir sur ces points.
Par exemple, nous avons un Pinochet bis en Egypte (élimination de l’opposition, assassinats, détentions arbitraires, tortures….). Or, l’Egypte n’est pas mise au banc des nations. Pourquoi, par ce qu’elle ne résiste pas à l’impérialisme et ça, ça plait à l’occident. Nous avons aussi un fasciste en Turquie (président turc : le ventre des femmes appartient à l’Etat et leur rôle dans la société est de faire des enfants, point à la ligne, circulez y a rien à voir). Ca n’empêche pas l’Europe de vouloir l’intégrer et, à part son côté un peu musulman, les médias ne tarissent pas d’éloges sur ce régime. Pourquoi, parce qu’il coopère avec l’impérialisme. Ou encore le Maroc qui, pour avoir annexé le Sahara occidental (ex Rio de Oro) et pour y avoir construit un mur de 400 km pour enfermer les Sahraouis, a toute l’aide américaine (et française aussi hélas) possible. Pourquoi, parce que le Maroc laisse l’impérialisme faire ce qu’il veut chez lui (comme partout ailleurs pour le plus grand profit de la classe dirigeante, bien sûr).
Il y a donc, bel et bien, deux poids deux mesures dans le traitement des informations en France. Il y a ceux auxquels on passe tout et ceux qui ont faux tout le temps. Et, coïncidence, ceux qui ont tout faux sont justement ceux qui nous empêchent de faire nos petits trafics (à grande échelle quand même). Ceux qui ont juste sont bien entendu ceux qui trafiquent (de gré ou de force) avec nous.
Donc, à force de déviations médiatiques, ces résistances passent pour un ramassis de tortionnaires sanguinaires dont le seul but est d’imposer leur religion. Car en plus, ils parlent de religion, pas notre religion, non la leur. Parce que nous, nous avons le droit d’avoir des fondamentalistes rétrogrades qui vendent des clichés sur la famille et les relations extraconjugales, même qu’ils font des manifs, passent à la télé et sont courtisés par les politiques. Oui, nous nous avons le droit parce que c’est notre religion (dans le Midi cévenol et pyrénéen on se souvient encore des bienfaits de la religion) mais attention, c’est la bonne religion pas celle des mécréants (oups).
Là oui vraiment il faut rester calme parce que c’est vrai que mettre la religion au cœur de la manière de gouverner un Etat (ou une zone que l’on a sous son influence), non seulement ça nous ramène au moyen âge, mais en plus ça donne des armes à ceux qui veulent les combattre. Il y en a qui veulent créer un Etat sunnite (islamique). Pourquoi pas, on a bien déjà un Etat juif, un Etat chiite, un pseudo-Etat bouddhiste et j’en oublie sûrement. Dans cet Etat, ils veulent pratiquer le strict respect d’une religion, ça ne me plait pas beaucoup mais c’est leur droit, strictement leur droit, chez eux s’entend.
C’est pas chez nous, c’est chez eux et à mon idée chez eux ils font ce qu’ils veulent. Je n’ai pas entendu dire que ces combattants aient fait la moindre remarque sur la majorité à 18 ans, même pour les femmes, chez nous. Parce que sinon là je leur dirais poliment, mêlez-vous de ce qui vous regarde.
Si maintenant on cherche à justifier, et à médiatiser, un combat contre ces populations et leurs résistants parce que chez eux le statut de la femme est inférieur au nôtre, c’est pousser l’hypocrisie un peu loin. Il n’y a pas que je sache de parlement universel qui élabore des lois applicables à tous les pays (ne me parlez pas de l’ONU ça me fout le moral à zéro). Alors au nom de quoi allons-nous nous mêler de leur morale et de leurs lois !!!!
Bon me direz-vous, mais alors tous ces gens qui ont du mal à se soigner ou à se nourrir, ne faut-il pas les aider ? Une fois de plus il va falloir rester calme. Sauf rares (très rares) exceptions (tsunamis…) nous sommes directement la cause de ces malheurs. Alors pour que les multinationales (je dis toujours multinationales mais il y a aussi de petits bandits, par exemple dans la police) continuent à piller, on a créé des organismes, on dit aussi fondations, spécialement chargés de leur faire parvenir des vivres, des soins, des médicaments (quand il y en a). D’abord ça donne bonne conscience à ceux qui achètent des chaussures à trois sous fabriquées par des enfants (en plus on leur donne du travail et ils se plaignent). Mais ensuite, et là vous allez me dire que j’exagère, c’est un business et dans le business y a pas de petits profits (des armes pour les bombarder et ensuite des médicaments pour les soigner (j’espère que vous ne croyez pas que tout ça c’est gratuit)) et ensuite, ben ensuite on recommence.
Eh bien non je n’exagère pas du tout et donc au nom de quoi allons-nous nous mêler de leurs manières de vivre? La réponse vous la connaissez, parce que nos vraies intentions sont purement impérialistes et le matraquage médiatique est indispensable pour les camoufler. Vous savez, une des ficelles les plus classique de la manipulation médiatique, c’est le collage. On associe une série d’images à une autre pour faire croire que c’est du même registre. Par exemple, je viens de voir hier soir en DVD, un film sur la brigade de protection des mineurs. Ce sont les policiers qui enquêtent sur les violences faites aux enfants. Eh bien le film associe la maltraitance et les viols d’enfants par un parent ou un grand-parent au travail des enfants chez le Roms. Je ne suis pas pour le travail des enfants, mais ces enfants (enfin c’est ce que je vois dans le film) ne sont pas maltraités au sens précédent. C’est donc une bête attaque raciste anti-Roms à laquelle bien peu de spectateurs résistent. L’amalgame est fait, les Roms maltraitent leurs enfants et en avant la musique (comme vous l’avez remarqué, moi aussi je pratique ces rapprochements un peu déroutants, non seulement il vous faut apprendre à les voir, mais aussi un texte on peut le relire ou y répondre, les images de la télé sont sans réactions possibles). Comme je l’ai dit ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les médias font un travail constant pour transformer les résistants, par exemple Africains, en délinquants terroristes fous de religion de meurtre et de torture. C’est Apocalypse now, à l’envers.
Restons sur les attitudes. Ce que je dis c’est que, si c’était possible, on devrait se retirer militairement de chez eux, les laisser faire leur évolution, et elle pourrait être assez rapide, vu qu’ils peuvent profiter du spectacle de notre expérience (bof). Ce que je dis c’est surtout pour l’Afrique et le Moyen-Orient, parce que quand même il y a des pays, en particulier en Amérique latine et Sud-Est asiatique qui se sont pas trop mal décolonisé (merci Ché Guevara). Ceux-là il suffit de ne pas trop leur mettre de bâtons dans les roues (mais ce n’est pas du tout le cas pour le moment) et de suivre leur parcours.
Alors si vous me dites que je vois de l’exploitation partout, n’allez pas croire que je force le trait, je suis plutôt en deça de la réalité. Sinon, expliquez-moi donc pourquoi il y a des riches et comment ils font pour le rester. Ah oui, bon dieu mais c’est sûr : le mérite, le travail etc. qui explique que mon voisin a une façade avec trois fenêtres de plus que moi. Hélas je ne vous parle pas de ceux-là et en plus si c’est votre voisin alors c’est qu’il n’est pas riche. Il a peut-être plus d’argent que vous mais ça ne suffit pas pour en faire un riche. D’ailleurs, un de ces jours, il faudra parler de cette caste mondiale qui a trouvé le moyen de mettre la main sur la planète afin d’éviter de ne plus jamais redevenir pauvre (c’est vrai que c’est franchement pas marrant d’être pauvre, et si vous voulez je peux en rajouter).
Bon, on vient de parler d’attitude et, pour être précis, d’attitudes individuelles ou collectives mais pas de positionnement au niveau des pays. Du coup vous vous demandez, quelle pourrait être l’attitude de la France pour arrêter cet état de guerre avec ses dégâts collatéraux à Paris.
C’est pas simple et le constat c’est que c’est pas demain la veille du jour ou la France va changer d’attitude (on peut se tromper et j’aimerais beaucoup être démenti par les faits) :
-d’abord, il faudrait des forces politiques en France pour demander quelque chose dans ce domaine (la réalité, avec laquelle il ne faut jamais jouer, c’est que mon opinion, même si elle est partagée et elle l’est, est totalement minoritaire, et que donc aucun courant politique ne pousse dans ce sens à part le FN un peu, mais pas pour les mêmes raisons),
-ensuite la France est dans un tel maillage de soumission, de compromissions et d’accords avec d’autres pays, qu’agir seul n’a aucun sens et surtout aucune chance d’aboutir au moindre résultat (c’est aussi pour ça qu’il vaudrait mieux soutenir la Grèce plutôt que de chercher à l’enfoncer),
-enfin, pour parler crûment, tant que les US ne bougent pas il ne se passe pas grand chose.
Alors en attendant qu’est-ce qu’on peut faire ? Essentiellement essayer de se forger une manière de voir et de penser qui nous permette une interprétation correcte des évènements, en gros à se « démédiatiser ». Pour la méthode complète, on y reviendra un autre jour. Mais on peut essayer quelques recettes. Par exemple arrêter de regarder la télé (je veux bien vous accorder un match de rugby de temps en temps mais vous savez c’est comme arrêter de fumer ! !). On peut aussi sur certaines questions, par exemple, la torture ou l’adoption, se demander : mais moi qu’est-ce que je pense vraiment, quelle est mon opinion, est-ce que je peux arriver à avoir une conviction. Quelquefois c’est assez facile, quelquefois ça oblige à prendre des informations, à se renseigner, à écouter divers points de vue. Voilà des choses que l’on peut faire aujourd’hui.
Michel Costadau
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